Qu’est-ce que le Private Equity ?
Le
Private Equity
Longtemps méconnu, et réservé aux grandes fortunes, le Private Equity (Capital investissement) s’est démocratisé depuis quelques années maintenant en France.
Il s’agit d’investir au capital de sociétés non-cotées à chaque grandes étapes de leurs structurations :
- Dès leur création, avec le capital risque
- Dans leur phase de développement, avec le capital développement
- Dans une optique de cession, avec le capital transmission
Le Private Equity est une classe d’actif permettant de diversifier votre patrimoine avec des possibilités de rendements élevées.
Le Private Equity en France : Définition
Le Private Equity, aussi appelé capital-investissement en français, consiste à investir dans des entreprises non cotées en bourse.
Cette classe d’actifs alternative séduit de plus en plus d’investisseurs, aussi bien institutionnels que particuliers.
En France, selon une étude, 31,2 milliards d’euros ont été investis en Private Equity sur la seule année 2023 dans plus de 2700 entreprises.
Le Private Equity regroupe différentes stratégies d’investissement en fonction du stade de développement des entreprises ciblées, on y retrouve :
- Le capital-risque
- Le capital développement
- Le capital transmission
Le capital-risque
Le capital-risque, aussi appelé Venture Capital en anglais, est la forme de Private Equity qui cible les entreprises en phase de démarrage, généralement des start-up innovantes.
L’objectif est d’accompagner ces jeunes pousses, qui ont un fort potentiel, dès leurs premiers stades de développement en leur apportant les fonds nécessaires pour lancer leur activité.
Les investissements se font souvent en plusieurs tours de table successifs :
- Le stade d’amorçage (seed) pour financer la R&D et le lancement des premiers produits
- Le stade de démarrage (early stage) une fois les premiers clients acquis et le business model validé
- Le stade de croissance (late stage) pour accélérer le développement commercial et l’expansion géographique
En plus d’apporter des capitaux, les fonds de capital-risque accompagnent les startups de part leur expérience et leur réseau.
Ils les conseillent sur leur stratégie, les mettent en relation avec des partenaires et les aident à recruter des talents.
Le capital-risque est le segment le plus rémunérateur du Private Equity, mais aussi le plus risqué.
En effet, beaucoup de start-up échouent dans leurs premières années.
Mais celles qui réussissent peuvent voir leur valorisation multipliée par 10, 50 voire 100 en quelques années seulement.
C’est pourquoi les fonds de Venture Capital diversifient leurs investissements sur plusieurs dizaines de sociétés, en espérant voir émerger quelques pépites qui compenseront les échecs.
Parmi les success stories du capital-risque français, on peut citer Blablacar, Doctolib, Mirakl ou encore Sorare.
Ces licornes, valorisées à plus d’un milliard de dollars, ont toutes été soutenues à leurs débuts par des fonds de Venture Capital.
Vous souhaitez investir ?
Sachez qu’il est très difficile d’accéder directement aux meilleures startups.
Les tickets d’entrée se chiffrent en millions d’euros et il faut pouvoir apporter une réelle valeur ajoutée.
C’est pourquoi il est recommandé de passer par des fonds de fonds ou des véhicules mutualisés qui permettent d’accéder au capital-risque de façon diversifiée.
Le capital développement
Le capital développement, aussi appelé Growth Capital, intervient lorsque l’entreprise a déjà atteint une certaine maturité.
Elle a validé son business model, génère un chiffre d’affaires récurrent et est profitable.
L’objectif des fonds de capital développement est d’accompagner ces PME et ETI dans une nouvelle phase de croissance.
Les entreprises ciblées ont généralement plus de 3 ans d’existence.
Elles cherchent à lever des fonds pour financer des projets de développement, tels que :
- Une expansion à l’international
- Des investissements pour augmenter leurs capacités de production
- Le lancement de nouveaux produits ou services
- Des opérations de croissance externe pour acquérir des concurrents ou des sociétés complémentaires
Contrairement au capital risque qui se concentre souvent sur des secteurs technologiques, le capital développement est présent dans tous les secteurs d’activité :
- L’industrie,
- La santé,
- La distribution,
- Les services…
Les fonds de Private Equity prennent généralement des participations minoritaires, de l’ordre de 15 à 40% du capital.
Ils siègent au conseil d’administration pour participer activement aux décisions stratégiques.
Leur objectif est de faire grandir et de restructurer l’entreprise avant une cession ou une introduction en bourse.
Le capital développement présente un couple rendement/risque intermédiaire entre le capital risque et le capital transmission (LBO).
Le risque de perte en capital est plus limité car l’entreprise a déjà fait ses preuves.
Mais le potentiel de plus-value est aussi plus mesuré, les valorisations étant déjà élevées à ce stade.
Pour un particulier, investir dans des fonds de capital développement permet de financer l’économie réelle en soutenant des ETI et PME françaises établies.
C’est un bon moyen de diversifier son patrimoine sur le non-coté avec un risque modéré.
Les tickets d’entrée sont généralement plus accessibles : entre plusieurs dizaines ou centaines de milliers d’euros.
Le capital transmission
Le capital transmission, aussi appelé LBO (Leveraged Buy-Out), est la forme de Private Equity la plus répandue.
Elle consiste à prendre le contrôle d’entreprises matures, rentables et générant des cash-flows importants, dans le cadre de leur transmission.
Les cibles sont souvent des PME ou ETI familiales dont les dirigeants souhaitent passer la main, faute de successeur ou partir à la retraite.
Mais il peut aussi s’agir de filiales de grands groupes cherchant à se recentrer sur leur cœur de métier.
La particularité du LBO est d’avoir recours à l’effet de levier, c’est-à-dire de financer une grande partie de l’acquisition par de la dette bancaire.
Les fonds de LBO n’apportent qu’une fraction du capital, de l’ordre de 30 à 40%.
Le reste est financé par de la dette, remboursée progressivement par les cash-flows dégagés par l’entreprise.
L’objectif des fonds est d’optimiser la gestion de ces entreprises sous LBO pour améliorer leur rentabilité.
Ils mettent en place une gouvernance plus stricte, rationalisent les coûts et favorisent la croissance, souvent via de la croissance externe.
L’enjeu est de maximiser la valeur de l’entreprise en vue de sa revente au bout de 4 à 7 ans en moyenne.
Le capital transmission est moins risqué que le capital risque et le capital développement, car il cible des entreprises déjà profitables et résilientes.
Mais il présente quand même un risque en cas de retournement de conjoncture qui dégraderait la capacité de remboursement de la dette.
Pour un particulier, investir dans des fonds de LBO permet d’accéder à des entreprises de qualité, capables de générer des rendements attractifs.
Mais les tickets d’entrée sont élevés, souvent supérieurs à 100 000 €.
L’investissement se fait sur une durée de 6 à 10 ans, le temps que le fonds cède ses participations.
La liquidité est donc très faible.
Le capital transmission joue un rôle important dans l’économie en permettant la transmission et la pérennisation d’entreprises saines.
Il représente plus de la moitié des montants investis chaque année en Private Equity en France.
Que veut dire Private Equity ?
Le terme « Private Equity » signifie littéralement « capitaux privés » en français.
Il désigne une forme d’investissement qui consiste à prendre des participations dans des entreprises non cotées en bourse, par opposition aux investissements dans des sociétés cotées sur les marchés financiers (appelés « Public Equity »).
Le Private Equity est une source de financement alternative pour les entreprises, notamment les PME et ETI, qui ne souhaitent pas ou ne peuvent pas lever des fonds sur les marchés boursiers via une introduction en bourse (IPO).
Il leur permet de financer leur développement, leur transmission ou leur retournement en faisant appel à des investisseurs privés.
Longtemps réservé aux investisseurs institutionnels (fonds de pension, compagnies d’assurance, family offices…), le Private Equity se démocratise progressivement et devient accessible aux particuliers souhaitant diversifier leur patrimoine en investissant dans l’économie réelle.
En investissant dans un fonds de Private Equity, on devient actionnaire indirect d’un portefeuille d’entreprises non cotées, sélectionnées et accompagnées par une équipe de gestion spécialisée.
L’objectif est de réaliser une plus-value lors de la cession des participations, généralement après 5 à 7 ans.
Le Private Equity est un placement de long terme, peu liquide mais potentiellement très rémunérateur.
Il donne accès à des entreprises en forte croissance ou en retournement, avec un fort potentiel de création de valeur.
Mais il présente aussi des risques importants, notamment de perte en capital et d’illiquidité.
Réparti sur plusieurs entreprises et confié à des spécialistes, un investissement en Private Equity permet de mutualiser les risques tout en espérant dégager des rendements supérieurs aux classes d’actifs traditionnelles.
C’est un excellent outil de diversification patrimoniale, à condition d’y consacrer une part limitée de ses actifs.
Le Private Equity est un “métier” récent, apparu dans les années 80 aux États-Unis avant de se développer en Europe et dans le reste du monde.
Il a connu une croissance spectaculaire et compte aujourd’hui plus de 4000 sociétés de gestion dans le monde, intervenant à tous les stades de maturité des entreprises.
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