Les facteurs de risque

Risque de volatilité ou de marché

Jusqu’à la date d’échéance d’un produit financier ou au terme de sa durée d’utilisation recommandée, la valeur de marché de ce produit peut faire l’objet d’une importante volatilité en raison notamment de l’évolution du prix, du (ou des) instrument(s) sous-jacent(s) et des taux d’intérêts. Dans certaines circonstances, la valeur de marché du produit peut être substantiellement inférieure au montant initialement investi. Le risque d’évolution des cours ou de la valeur d’actif net est présent sur tous les marchés financiers. Le cours d’un instrument financier est le résultat de l’équilibre entre l’offre et la demande sur un marché. Le cours peut être soumis à des fluctuations imprévisibles entraînant des risques de pertes. De plus la volatilité historique affichée par un instrument peut être sujette à variation dans le temps en dehors même de conditions extrêmes.

Des changements dans l’activité d’une économie de marché ont toujours des répercussions sur l’évolution du cours des instruments financiers et des taux de change. Les cours fluctuent selon le rythme des phases de régression ou d’essor conjoncturel de l’économie. La durée et l’étendue des cycles économiques de régression et d’essor varient ainsi que les répercussions sur les différents secteurs de l’économie. En outre, le cycle de conjoncture peut être différent selon les pays.

Risques relatifs aux conditions de marché défavorables

Les variations de la valeur de marché d’un produit sont susceptibles d’obliger un investisseur à constituer des provisions ou à revendre partiellement ou en totalité le produit avant maturité, pour lui permettre de respecter ses obligations contractuelles, réglementaires, ou subvenir à ses besoins financiers habituels. Une telle éventualité pourrait mettre l’investisseur dans l’obligation d’avoir à liquider le produit dans des conditions de marché défavorables. Ce risque sera d’autant plus grand que le produit comporte un effet de levier.

Risque de liquidité

Certaines conditions exceptionnelles de marché peuvent avoir un effet défavorable sur la liquidité d’un produit, voire même rendre le produit totalement illiquide. La liquidité représente pour l’investisseur la possibilité de vendre, à tout moment et dans des conditions de prix satisfaisantes, les instruments financiers qu’il détient. En cas de liquidité faible ou insuffisante, l’investisseur peut être amené à vendre à un cours sensiblement dégradé, voire même, dans les cas extrêmes, à ne pas pouvoir vendre partiellement ou en totalité son actif financier à un instant donné. Un défaut de liquidité peut résulter soit du jeu de l’offre et de la demande, soit des caractéristiques inhérentes à l’instrument financier, soit des usages du marché. L’exécution d’un contrat d’achat ou de vente peut alors ne pas être réalisable immédiatement et/ou l’être seulement partiellement (exécution partielle) et/ou à des conditions défavorables. En outre, des coûts de transactions plus élevés sont susceptibles d’être appliqués. La conjoncture politico-économique de certains pays peut revêtir un caractère instable et induire une variation importante ou rapide des cours, tels le défaut d’un débiteur étranger, un manque ou une impossibilité de conversion d’une devise, le gel d’avoirs ou la restriction de droits. En principe, il n’y a pas de moyen pour se protéger contre de tels risques. Cependant, les notations par pays publiées dans la presse financière peuvent constituer des indications utiles pour les investisseurs à cet égard.

Remarque sur la valorisation d’un produit complexe en cours de vie : ce produit peut comporter une protection partielle ou totale du capital. Cette protection ne vaut qu’à la date d’échéance ou à une date d’échéance avancée, en cas de remboursement anticipé du produit. La valeur du produit peut, pendant la durée de vie de ce dernier, être inférieure au montant de la protection du capital.

Risque de crédit

a) Dans la mesure où des sommes sont dues par l’émetteur (ou toute entité venant aux droits de l’émetteur), les investisseurs sont exposés à un risque de crédit sur l’émetteur (ou sur l’entité venant aux droits de l’émetteur). Le risque de crédit est le risque de défaillance ou défaut de paiement de l’emprunteur.

b) Une partie du portefeuille d’un produit financier peut être investie en obligations privées et autres titres de taux En cas de dégradation de la qualité des émetteurs privés (par exemple de leur notation par les agences de notations financière), la valeur des obligations privées peut baisser.

Risque de taux

En raison de sa composition, un fonds ou un produit financier, OPCVM ou instrument financier complexe peut être soumis à un risque de taux. En effet, une partie du portefeuille peut être investie en produits de taux d’intérêt. La valeur des titres peut diminuer après une évolution défavorable du taux d’intérêt. Les fluctuations des taux d’intérêt exposent l’investisseur à taux fixe au risque de moins-value en capital. Même si l’émetteur respecte scrupuleusement les termes de l’émission, la seule évolution à la hausse des taux sur le marché peut se traduire pour l’investisseur par un coût ou un manque à gagner. En règle générale, la hausse des taux d’intérêt exerce une action baissière sur le cours des instruments financiers présentant une sensibilité plus ou moins importante au taux (obligations à taux fixe, certains produits structurés, etc.) tandis qu’une baisse des taux produit l’effet inverse.

Garantie par l’émetteur ou par un tiers

Les produits financiers exposés sur ce site bénéficient d’une garantie de leurs émetteur (le «Garant»). Le paiement à la date convenue de toute somme due par le débiteur principal au titre du produit est garanti par le Garant, selon les termes et conditions prévus par un acte de garantie disponible auprès de l’émetteur sur simple demande. En conséquence, l’investisseur supporte un risque de crédit sur le Garant.

Risque en capital

Le risque en capital résulte d’une perte lors de la vente d‘une part à un prix inférieur à celui payé à l’achat. Le porteur de part ne bénéficie d’aucune garantie de restitution du capital investi. La fluctuation du cours des supports détenus dans un fonds ou un produit financier complexe peut avoir une influence positive ou négative sur la valeur liquidative du fonds. Lorsqu’un instrument financier est proposé dans le cadre d’un contrat d’assurance vie, l’instrument financier est un actif représentatif de l’une des unités de compte de ce contrat. Le descriptif de cet instrument financier ne constitue pas une offre d’adhésion au Contrat d’Assurance Vie. Les conditions d’adhésion à ce contrat et de fonctionnement de l’unité de compte sont détaillées dans les conditions générales valant note d’information. Lors de l’affectation de versements effectués dans le cadre du Contrat d’Assurance Vie sur l’instrument financier en tant qu’actif représentatif d’une unité de compte, les adhérents au dit contrat doivent être conscients d’encourir le cas échéant le risque de recevoir une valeur de remboursement inférieure à celle de leurs versements.

Risques spécifiques à certains produits financés par un crédit

Les achats d’instruments financiers financés au moyen de crédits contiennent plusieurs risques additionnels. D’une part, des garanties supplémentaires (apports supplémentaires en collatéral) peuvent être exigées. D’autre part, la perte subie lors d’une évolution du cours défavorable est susceptible d’être supérieure à l’investissement initial. Des fluctuations des cours des instruments financiers nantis peuvent en conséquence avoir une influence négative sur la capacité à rembourser les prêts. Il faut être attentif au fait que l’effet de levier provoqué par des achats d’instruments financiers à crédit génère une sensibilité plus importante aux fluctuations de cours proportionnellement et présente ainsi des chances de gains plus élevées mais aussi en même temps des risques de pertes plus importantes. Les risques lies à de tels achats augmentent avec l’importance de l’effet de levier.

Risque que la performance ne soit pas conforme à ses objectifs

Rien ne garantit que la performance d’un fonds à formule soit atteinte. En effet, le fonds est exposé à des stratégies de gestion alternative et selon une politique d’investissement qui vise à parvenir à l’objectif de gestion que le fonds s’est donné. Cependant, dans des circonstances exceptionnelles de marché, les actifs gérés peuvent sous-performer cet objectif.

Risque de change

Le risque de change est le risque de baisse des devises d’investissement par rapport à la devise de référence d’un portefeuille d’investissement en Euro. La fluctuation des monnaies par rapport à l’euro peut avoir une influence positive ou négative sur la valeur de ces instruments. La part maximum d’un actif contenu dans un produit financier, fonds à formule ou OPCVM exposée au risque de change est parfois de 100 % de ce produit.

Risque marchés émergents

a)L’attention des investisseurs est attirée sur les conditions de fonctionnement et de surveillance des marchés émergents qui peuvent s’écarter des standards prévalant sur les grandes places internationales. Les économies des marchés émergents en développement sont généralement en forte dépendance du commerce international et, par conséquent, peuvent être affectées négativement par les barrières commerciales, les contrôles des changes, les ajustements contrôlés des valeurs relatives des devises et autres mesures protectionnistes imposées ou négociées par les pays avec lesquels elles échangent ou commercent. Il existe également un risque qu’une situation d‘urgence puisse survenir dans un ou plusieurs pays en développement, par suite de laquelle les transactions de valeurs mobilières peuvent cesser ou peuvent empêcher de manière substantielle que les prix d’un portefeuille de valeurs puissent ne pas être disponibles facilement.

b) Risques additionnels. Les marchés émergents sont les marchés des pays présentant un revenu par habitant moyen ou faible conformément à la définition de la Banque Mondiale. Il s’agit de marchés établis dans des pays qui pourraient présenter un certain degré d’instabilité politique, et dont le marché financier et l’économie sont toujours en cours de développement. Ces marchés peuvent connaître une forte volatilité. De manière générale, sur ces marchés, les risques exposés ci-dessus sont amplifiés.

Risques liés à l’investissement dans des fonds alternatifs, fonds à terme ou option

a) L‘actif d’un fonds peut être exposé jusqu’à 100 % à des stratégies de gestion alternative. Chaque stratégie de gestion alternative induit certains risques spécifiques, liés par exemple à la valorisation des positions de marché prises par le gérant ou encore leur faible liquidité. Ces risques peuvent dans des circonstances exceptionnelles se traduire par une baisse de la valeur des actifs gérés. La diversification obtenue via l’exposition du fonds à plusieurs gérants permet toutefois de réduire significativement ce risque.

b) Les opérations à terme ou sur options peuvent induire des risques particuliers et doivent être effectuées avec vigilance par des investisseurs avertis et bénéficiant d’une tolérance au risque élevée. De plus, l’investisseur doit disposer de liquidités suffisantes si un appel de marge doit être effectué en cours de vie du produit. Il importe donc dans ce cas que l’investisseur ne s’engage qu’avec l’assurance de pouvoir répondre intégralement aux appels en dégageant des disponibilités à due concurrence.

Risque lié à la gestion discrétionnaire

Le style de gestion discrétionnaire repose sur |‘anticipation de l’évolution des différents marchés. La sélection des sous-jacents contenus dans les OPCVM relève parfois de la discrétion du gérant. Il existe donc un risque que |’OPCVM ne soit pas investi sur les sous-jacents les plus performants.

Risque d’inflation

L’inflation peut conduire à une dépréciation des investissements et à une baisse du pouvoir d’achat du capital investi lorsque le taux d’inflation excède le produit dégagé par les instruments financiers. Dans certains cas, on pourra constater une plus-value au terme d’un investissement, inférieure à l’inflation sur la durée de cet investissement.

Risque lié à la solvabilité de l’émetteur ou de la contrepartie

La défaillance de l’émetteur d’instruments financiers ou de la contrepartie pour une opération financière, (ou du système de règlement-compensation sur lequel ces instruments financiers sont négociés) peut entraîner la perte partielle ou totale des fonds investis pour l’investisseur. L’investisseur doit donc prendre en considération la qualité de l’émetteur du produit dans lequel il investit. La notion de notation (ou rating) est dans ce cas une notion tangible importante pour apprécier ce risque susceptible toutefois d’évoluer sur la durée en particulier pour les produits à échéance éloignée.

Risques psychologiques

Des facteurs irrationnels, soit de marché soit spécifiques à un titre, pris individuellement, peuvent influencer l’évolution générale des cours, comme par exemple des tendances, des annonces, des opinions ou des rumeurs susceptibles d’entraîner des diminutions imprévisibles, immédiates et très sensibles des cours, bien que la situation financière et les perspectives des entreprises à laquelle est lié l’investissement concerné n’aient pas évolué défavorablement.

Risque lié à l’information

Le risque lié à l’information correspond au risque de faire des choix d’investissement inopportuns en raison d’un manque d’informations, d’informations incomplètes ou incorrectes. Cela peut être lié au recours, par l’investisseur, à des sources peu fiables, à une mauvaise compréhension, par ce dernier, des informations qui lui ont été fournies ou encore peut être lié à des erreurs de communication.

Risque de transmission

En passant un ordre, l’investisseur doit fournir à la Banque certaines informations nécessaires à son exécution (instrument, type d’ordre, volume, date d’exécution, etc…). Plus l’ordre donné sera précis, plus le risque d’une erreur de transmission sera minimisé.

Risques liés au coût des transactions

Les intermédiaires financiers sont impliqués dans l’exécution d’un ordre de courtage. Ainsi, les frais et commissions de ces intermédiaires seront imputés à l’investisseur. Un investissement ne devient rentable qu’une fois que tous ces coûts ont été couverts.

Risques de complexité ou de modèle

Certains produits ou instruments financiers peuvent présenter des caractéristiques de complexité particulière en contrepartie d’une espérance de résultat en rapport. Cette notion de complexité peut venir, soit de la combinaison de multiples facteurs de risques inhérents à certains produits sophistiqués, soit de leur structure même pouvant donner des résultats sensiblement différents suivant les configurations de marché et d’évolution de leur sous-jacents en cours de vie du produit, soit de la complexité juridique de leur montage. Il convient donc pour de tels produits que l’investisseur analyse attentivement leurs caractéristiques afin de définir s’ils sont véritablement appropriés à ses besoins. Les décisions d’investissement et le mode de gestion de certains produits financiers gérés reposent sur des modèles quantitatifs qui peuvent avoir fait preuve de performances dans certains contextes historiques de marchés et qui pourraient éventuellement ne pas se reproduire en cours de vie du produit.

Risques liés à la qualité de gestion du produit

Pour les produits d’investissement gérés au cours de leur durée de vie, particulièrement pour les produits à long terme, la qualité et la pérennité des équipes en charge de la gestion doivent constituer des critères de sélection importants du produit d’investissement, afin d’éviter notamment le risque de fragilisation de la gestion lié au départ d’éventuels hommes-clés.

D’une manière générale, l’Autorité des Marchés Financiers et le site gestiondepatrimoine.com invitent les épargnants à appliquer des règles de vigilance et de bon sens avant tout investissement :

Aucun discours commercial ne doit vous faire oublier qu’il n’existe pas de rendement élevé sans risque élevé à court terme. Tout produit affichant un rendement supérieur au taux monétaire comporte a priori un risque substantiel (l’épargnant pourra aussi se référer au taux du livret A, même si l’inflation est toujours au moins égale au rendement de ce livret).

Les informations communiquées par votre conseiller habituel doivent être claires et compréhensibles. N’investissez que dans ce que vous comprenez.

Obtenez un maximum d’informations sur les intermédiaires qui vous proposent le produit (habilitation/agrément, identité sociale, siège social, carte d’identité professionnelle).

Posez-vous la question de savoir comment et par qui est réalisée la valorisation (prix d’achat ou de vente) du produit proposé. En effet, sont en vente libre, des produits financiers qui pourraient faire l’objet de collections, mais dont le rendement très attractif et la valorisation sont parfaitement occultes.